Le GIP-FTLV de Bourgogne confirme son engagement dans une dynamique d’ouverture à l’international en obtenant la charte Erasmus de l’Enseignement Supérieur (charte ECHE) pour la période 2023-2027.
Grâce à cette labellisation, le GIP-FTLV de Bourgogne se félicite de pouvoir proposer des opportunités de mobilités aux apprentis inscrits dans les formations post-Baccalauréat ainsi qu’à leurs formateurs.
Gabrielle et Dounia, toutes deux, apprenties en BTS Support à l’Action Managériale avec le CFA de l’Éducation nationale en Bourgogne, service apprentissage du GIP-FTLV, à l’UFA Lamartine de Mâcon sont parties 1 mois à l’étranger dans le cadre de leur 2ème année de cursus.
Elles nous parlent de cette expérience enrichissante !
Gabrielle, Dounia, pouvez-vous vous présenter ?
Gabrielle
J’ai 23 ans, je suis apprentie en 2ème année de BTS SAM. Après l’obtention d’un BTS dans le domaine scientifique et une période de 2 ans dans le monde du travail, je me suis aperçue que le domaine scientifique ne me correspondait pas. Ayant déjà travaillé, je ne me voyais pas retourner en « classe », c’est pour cela que j’ai choisi la voie de l’apprentissage qui me permet d’alterner cours et vie professionnelle au sein de Carrefour Supply Chain à Mâcon.
Dounia
J’ai 20 ans et je suis, comme Gabrielle, apprentie en 2ème année de BTS SAM à Mâcon. Je suis alternante à l’ARS (l’Agence Régionale de Santé) et mes semaines s’articulent entre périodes de formation au CFA et périodes en entreprise.
Comment avez-vous eu écho de cette opportunité ?
Gabrielle
C’est Nadia et Sadded, des services « Apprentissage » et « Europe et International » du GIP-FTLV de Bourgogne qui sont intervenus au sein de notre établissement lors d’un de nos cours en octobre dernier pour nous présenter les possibilité de stages à l’étranger dans le cadre de notre BTS en apprentissage.
Ils font la promotion du dispositif, mais pas que. Ils sont également présents avant, pendant et après notre mobilité pour nous accompagner dans notre projet.
Dounia
Oui ! On entend beaucoup parler de stages à l’étranger pour les ingénieurs ou les étudiants d’écoles de commerce mais jamais on aurait imaginé qu’en tant qu’étudiantes en BTS, on pouvait partir à l’étranger et encore moins en tant qu’apprentie.
On s’imagine « bloquée » par notre entreprise en France, mais c’est pas le cas !
Pourquoi vouloir partir faire un stage à l’étranger ?
Dounia
Personnellement, j’ai toujours voulu vivre à l’étranger, mais je vis toujours chez mes parents. Ce stage d’un mois m’a permis de mettre un premier pied à l’étrier et de passer du « rêve à la réalité » en me confrontant aux difficultés de partir seule.
Et puis, on va pas se mentir, c’est toujours un plus sur son CV d’avoir une expérience à l’étranger. Je pense que ça peut m’aider à trouver plus facilement du travail à l’issue de ma formation.
Gabrielle
Je suis relativement jeune. Après avoir découvert le monde professionnel en France, je voulais savoir comment cela se passait dans un autre pays. Est-ce qu’il y avait des différences par exemple ? Cette expérience à l’étranger m’a permis d’être plus autonome et de m’ouvrir sur le monde en découvrant un nouveau pays, une nouvelle culture et de parfaire mon anglais qui est très scolaire.
« Icing of the cake » (rire), grâce à cette mobilité de stage, nous pouvons bénéficier d’un Europass mobilité et donc quelques crédits ECTS aidant à l’obtention de notre diplôme.. C’est top pour notre avenir professionnel !
Êtes-vous beaucoup à être partis à l’étranger ?
Gabrielle
C’est une opportunité mais ce n’est pas obligatoire. Cette année, il n’y a que Dounia et moi qui sommes parties mais je crois que d’autres apprenti.e.s sur d’autres formations sontparti.e.s. aussi .
Comment avez-vous démarré vos recherches de stage ?
Dounia
L’ARS, l’entreprise dans laquelle je travaille actuellement, ne me permettait pas d’effectuer des missions à l’international, j’ai donc pris l’initiative en octobre 2023 de contacter le CFA de l’Éducation nationale pour réaliser un stage à l’étranger. Ils ont pu expliquer à mon employeur les objectifs et les intérêts de cette mobilité de stage dans le cadre « Erasmus+ » et le convaincre de me laisser partir en Belgique.
Gabrielle
J’ai démarré mes recherches de stage en septembre 2023, j’ai envoyé un grand nombre de CV et eu quelques entretiens mais malheureusement des entreprises qui travaillent à l’international sont difficiles à trouver. Le CFA de l’Education nationale m’a également communiqué quelques adresses de lieux de stage à contacter pour candidater.
Parlez-nous de votre mobilité (où, quand, ville, missions, difficultés, retours d’expérience, etc.)
Dounia
Je suis partie en Belgique pendant 1 mois. Ça peut paraitre bizarre comme mobilité à l’étranger car pour nous francophones, la Belgique c’est assez similaire.
Et bien détrompez-vous !
Mon stage s’est déroulé chez Schneider Electric qui est située en périphérie de Bruxelles. Qui dit grand groupe, dit également beaucoup de collaborateurs de différentes cultures. La règle est simple chez Schneider, on parle Anglais pour, principalement, ne pas faire de différences entre francophones et néerlandophones qui sont les 2 langues parlées en Belgique.
Avec ma tutrice Yolène DUMONCEAU, j’ai eu l’occasion de travailler sur le lancement du tout premier « StudentEmpowerment Program » mis en place par Schneider. Ce programme consistait à préparer la venue des futurs stagiaires (journée d’intégration, envoi de formulaire en leur demandant quels types de sujets ils voudraient aborder…). Cette mission a été très riche et très intéressante.Malgré la barrière de la langue, je ne regrette pas d’avoir effectué cette mobilité et je remercie le GIP-FTLV de Bourgogne, le programme ERASMUS + mais également ma tutrice de stage de m’avoir permis de vivre cette expérience de la manière la plus sereine possible.
Gabrielle
Pour moi, c’était direction l’Irlande et plus précisément Cork où j’ai été accueillie pendant 1 mois dans une famille. Si la 1ère semaine loin de mes repères a été compliquée, j’ai rapidement tissé de vrais liens avec ma famille d’accueil qui m’a permis de rencontrer de nouvelles personnes et de me familiariser avec la langue.
Au sein de l’entreprise Irlandaise CTI, j’ai pu effectuer plusieurs types de missions :
– Recherches pour les évènements locaux et nationaux.
– Mise à jour des documents administratifs,
– Création de contenu pour les réseaux sociaux,
– Création de contenu pour les familles d’accueil,
– Création de documents d’information pour les futurs étudiants…C’était très enrichissant. J’ai adoré !
J’ai également pu visiter un peu et j’ai pu découvrir de magnifiques paysages, une ville et des habitants très accueillants.
Que retenez-vous de cette expérience ?
Gabrielle
Cette expérience m’a réellement ouvert sur le monde. Ça m’a vraiment donné envie de voyager. C’est quelque chose qui booste et qui inspire. Cette expérience m’a aussi dévoilé que je pouvais voyager seule et faire énormément de choses par moi-même, « and all in English of course ». Merci de m’avoir fait vivre cette expérience !
Dounia
Je ne retiens que du positif ; j’ai pu y découvrir de nouvelles façons de travailler, évoluer dans un environnement où les relations entre salariés sont bonnes et la bonne humeur règne et améliorer mon anglais.
Recommanderiez-vous de partir vivre une expérience professionnelle à l’étranger ?
Dounia
Oui, je la conseille pour acquérir de l’autonomie, se sentir plus responsable et sortir de sa zone de confort.
Gabrielle
Oui. J’ai acquis plus de confiance en moi et j’ai pris conscience de mes capacités.
Et maintenant, quels sont vos projets ?
Gabrielle
Notre apprentissage touche à sa fin (dans quelques mois), pour moi en premier lieu, c’est donc d’obtenir mon BTS SAM et je pense que pour Dounia c’est la même chose. Pour l’année prochaine, j’ai été acceptée en Bachelor en communication et événementiel, en apprentissage bien sûr !
Dounia
Oui, la première étape, c’est l’obtention de notre BTS. Ensuite, j’avoue que cette expérience m’a mis l’eau à la bouche donc pourquoi pas repartir à l’étranger.
Les années en apprentissage sont certes formatrices et enrichissantes mais également éprouvantes. Il faut jongler entre cours et entreprise, j’aimerais bien souffler un peu et pourquoi pas repartir à l’étranger en tant que fille au pair par exemple pour continuer à « improve my english » (rire).
Merci à Dounia et Gabrielle pour leur retour d’expérience.
Vous souhaitez vous aussi partir en stage à l’étranger, contactez-nous !